Les mille et une nuit revisitées par Maurice Ravel : Le Boléro.

Imaginez et fermez les yeux, vous êtes à l’ombre d’un palmier au bord d’une oasis et vous somnolez.

Tout d’abord un très léger son arrive à vos oreilles, à peine lancinant mais bien réel, crescendo vous l’entendez de mieux en mieux. Vous cherchez du regard la source du bruit et apercevez au loin un plateau montagneux avec une faille enclavée dans une falaise.

Le bruit augmente et les tonalités se font de plus en plus distinctes, au pied de la falaise un nuage prend naissance. Puis vous apercevez une sorte serpent qui se tortille mollement tout en continuant d’avancer.

Vous distinguez maintenant à peine les éléphants puis les dromadaires et chevaux, puis enfin une cohorte d’individus marchant d’un pas soutenu. Tout porte à croire qu’ils s’approchent de vous ou tout du moins de l’oasis,

La mélopée est maintenant distincte mais pas encore assourdissante ; vous distinguez tous les détails de la caravane.

Dans un fracas titanesque, elle s’installe. Vous êtes au centre du caravansérail.